Cette espèce préfère les milieux chauds et tolère les atmosphères sèches. De telles conditions sont souvent réunies dans nos habitations modernes équipées d’un chauffage central. Au cours des dernières années, on a assisté à une augmentation spectaculaire des infestations dues à cette blatte.
Cette espèce ressemble à la blatte germanique par la taille et la couleur (particulièrement le mâle), mais les bandes longitudinales caractéristiques sont différentes.
Son nom fait allusion aux deux bandes transversales jaunes de la région dorsale. La durée du développement est légèrement plus longue que celle de la blatte germanique. L’incubation des œufs s’effectue en cinq semaines et le cycle vital complet dure de trois à cinq mois à 28-30 °C. Le développement et l’activité seraient interrompus en-dessous de 21 °C.
Cette blatte est moins lucifuge que sa cousine germanique.
On la voit, de ce fait, se déplacer pendant la journée. Étant donné qu’elle est bien adaptée aux milieux secs, on la rencontre dans les pièces de séjour, les chambres ou les bureaux (donc en absence d’eau, de lavabos ou de murs humides).
On la trouve derrière les armoires et les tableaux et sur les murs.
Elle s’envole quelquefois.
Omnivore, elle montre toutefois une préférence pour les produits riches en amidon.
Elle peut s’attaquer aux livres et à la colle des papiers peints.