Dermestes lardarius
Les Dermestidés sont de petits coléoptères, plus ou moins nécrophages et cosmopolites. Ils sont représentés sous nos contrées par une cinquantaine d'espèces et une quinzaine d'entre-elles relèvent du genre Dermestes au sens strict.
Ces dénominations font référence au derme, c'est-à-dire à la peau, car bon nombre de ces coléoptères s'avèrent nuisibles à tout ce qui relève de la pelleterie (fourrures, peaux tannées, animaux naturalisés), ou y fait appel au travers d'objets artisanaux ou industriels.
Le Dermestes lardarius (du lard), le bien nommé s'en prend à tout ce qui carné (ou d'origine animale) et sec. A ce titre il peut s'attaquer aux jambons, saucissons, poissons séchés, mais également aux fromages, et ce ne sont là que quelques exemples. L'espèce était particulièrement commune autrefois, et quasi omniprésente dans l’habitat rural, mais les règles d'hygiène ayant pour le moins évoluées la bestiole s'est considérablement raréfiée.
Les dommages sont causés par les larves qui creusent des trous dans les matériaux. Elles peuvent également creuser le plâtre, le plomb et l'étain, mais ni le zinc, ni l'aluminium. Des dommages similaires peuvent être également infligés par les dermestes adultes aux matières premières stockées.
Evaluation des infestations
La première étape du contrôle est de retrouver la source de l'infestation. Celle-ci est généralement évidente, bien que dans les habitations elle puisse être cachée et se trouver être un animal mort passé inaperçu ou un vieux nid d'oiseau.
Des traitements minutieux par pulvérisation des surfaces, avec des insecticides ayant une activité rémanente, sont essentiels lorsque l'infestation est considérable.